FR / EN

« Intra muros »


Lorsque l’on parle de « lotissement pavillonnaire », la plupart des gens mettent immédiatement une image sur ce terme. J’ai donc eu envie de poser ma vision sur cet inconscient collectif, explorant ainsi un nouvel archétype de fourmilière.

Ce travail a été réalisé aux limites extrêmes de la mégapole parisienne. Cette frontière sans cesse en évolution est colonisée par un habitat d'une absurdité inquiétante.

Ces unités de vie trop bien rangées se ressemblent pour mieux se rassurer. Elles  débordent de répétition et en niant toute différence, provoquent un sentiment angoissant de vide. Difficile ici de parler de centre ville, l’absence de tout commerce et de tout espace collectif donne la sensation de se perdre dans un dédale illimité.

« intra muros », où comment le désir du chacun chez-soi établit un modèle urbain désincarné.

 

 

© Jean-Pierre Attal > 2008