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« Business impact »

 

Les sociétés modernes se caractérisent par une forme matérialisme endémique. La seule issue envisagée semble être la croissance, la fuite en avant dans le concert de la mondialisation. Dans ce contexte, l’humanité se prépare à consommer les cinquante ans de réserves prouvés de pétrole à un rythme exponentiel. Elle avance droit dans le mur, avec comme dommage collatéral la « pollution durable ».

C’est pourquoi je me suis intéressé à ce qui semble s’organiser comme l’atelier du monde : la Chine comme symbole des pays émergeants, qui se mobilisent pour prendre des parts de marché dans la compétition économique mondiale et participer enfin à la frénésie universelle de consommation. Les outils de production de masse témoignent ici de l’accélération du taylorisme.

Les titres puisés dans les anglicismes d’usage courant, pointent les notions de globalisation du langage et de nivellement des différences.

« business impact »  explore le devenir du consumérisme, et pose la question de la décroissance.

 

© Jean-Pierre Attal > 2005